Directeur de thèse : Elisabetta CARPITELLI
École doctorale : littératures et sciences humaines (LLSH)
Spécialité : Sciences du langage
Structure de rattachement : STENDHAL
Établissement d'origine : STENDHAL
Financement(s) : vacations
Date d'entrée en thèse : 01/11/2003
Date de soutenance : 14/11/2008
Composition du jury :
Gaetano Berruto, Professeur Université de Turin - Examinateur
Elisabetta Carpitelli, MCF-HDR-Université de Grenoble -Examinateur - Directrice de la thèse
Michel Contini, Professeur Émérite, Université de Grenoble - Examinateur
Cristina Lavinio, Professeur Université de Cagliari - Rapporteur
Jean-Léonard Léonard, MCF-HDR Université Paris 3 - Rapporteur
Marinette Matthéy, Professeur Université de Grenoble - Examinateur - Co-directrice de la thèse
Résumé : Notre recherche porte sur l'analyse qualitative d'un corpus de conversations spontanées, enregistrées dans un milieu urbain en Sardaigne (Italie). Plus précisément, nous avons focalisé notre attention sur Cagliari, capitale administrative et centre principal de l'île. Nous avons pris en compte de nombreux éléments concernant ce domaine de recherche, à partir des spécificités du point d'enquête visé la ville et des questions théoriques et méthodologiques qui sont forcément liées à ce contexte d'étude : interdisciplinarité de la recherche, choix des contextes d'enquête, techniques de recueil des données, etc. La situation italienne fournit un observatoire idéal pour l'analyse des phénomènes de bilinguisme, de diglossie, de changement et mélange codique, compte tenu de la large gamme de distances structurelles entre les codes en contact. Les données constituant notre corpus consistent d'un ensemble de textes oraux recueillis en situation de conversation spontanée dans des contextes d'interaction assez variés. Ces textes se situent à des divers degrés dans une échelle de formalité ayant à ses extrêmes des situations de type « formel » (Institutions publiques : employé - usagers) et respectivement, « informel » (sortie du lycée : étudiants). L'analyse de ce type de production spontanée nous permet d'illustrer l'évolution du répertoire linguistique « sarde-italien » et plus globalement du sarde en tant que langue minoritaire et « menacée », dans une perspective dynamique qui ne veut pas être de type « archéologique » mais vise plutôt à mettre en relief la langue sarde dans son interaction quotidienne avec la langue nationale