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Fiche éditeur

Ce 15e numéro de Géolinguistique a pour thème les atlas linguistiques au Brésil. Le contenu des articles présente les différents projets d’atlas et également l’historique et la naissance de l’ALiB (Atlas Linguistique du Brésil). Il montre l’éventail des atlas existants, de la description onomasiologique traditionnelle, aux recherches sociolinguistiques, ethnographiques ou encore à l’atlas sonore des langues indigènes.

Suite à l’Atlas linguistique de la France (ALF -1910-) de J. Gilliéron et E. Edmont qui marque le départ de la géolinguistique moderne, plusieurs pays ont réalisé des atlas nationaux à la suite d’atlas régionaux. Les dialectologues brésiliens ont opté pour le chemin inverse, en commençant par des atlas régionaux (Bahia, Mato Grosso do Sul, Paraíba, Sergipe, Paranà, Région Sud Céara, Pará), et en publiant ensuite leur Atlas Linguistique du Brésil (ALiB). Si au départ seule la dimension diatopique était prise en compte dans l’ALF, déjà plusieurs dialectologues : Rousselot, Gauchat, Duraffour ou Terracini — s’étaient intéressés à la variation (notamment diasexuelle et diagénérationnelle, en particulier) et l’Atlas italo-suisse (AIS) avait pris en compte la situation linguistique particulière de certaines grandes villes de l’Italie. Aussi, très vite l’intérêt pour la sociolinguistique et les variations diagénérationnelles, diasexuelles, diastratique a émergé et se retrouve -finalement- dans l’ensemble des atlas du Brésil.

C’est face à la dimension pharaonique d’un tel projet qu’il fallait rendre hommage au travail entreprit par tous les dialectologues brésiliens qui ont participés à ce numéro de Géolinguistique.

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