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Nous avons le plaisir d’accueillir au laboratoire (pôle GAÏA) d’avril à juin 2021, M. Hussein HIJAZI, professeur associé à l’université « Lebanese International University » (LIU) de Beyrouth, au LIBAN.
Il s’agit en fait d’un retour aux sources, puisque Hussein HIJAZI est un ancien doctorant du laboratoire, où il avait fait sa thèse (2005-2008) encadrée par Geneviève JOURDAIN et Laurent ROS, dans le domaine du traitement du signal pour les communications sans fil.  
Durant ce séjour, il travaillera avec les permanents du laboratoire Cyrille SICLET et Laurent ROS, ainsi que leur doctorant commun, Ahmad HAMDAN, dont la thèse est partagée entre le Gipsa-lab et LIU (financement thèse 50% Persyval, et  50% LIU). Le sujet de recherche tourne autour des communications radio sans fil haut débit en présence de forte mobilité de l’émetteur ou/et récepteur. 

Plus en détail, la plupart des standards de communication sans fil (exemple téléphonie radio-mobile 4G, 5G, …) utilisent aujourd’hui la modulation multi-porteuse OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Elle permet en effet de faire face au phénomène d’échos ou de propagation par trajets multiples, en transformant un canal haut débit large-bande distordu en fréquence en de nombreux canaux bas débits orthogonaux et plats en fréquence. Mais en présence de forte variation temporelle du canal (due à une forte mobilité ou/et une forte fréquence porteuse), l’effet Doppler détruit l’orthogonalité de ces canaux, ce qui génère de l’interférence entre porteuses avec des récepteurs standards, et limite leur fonctionnement. Le but de l’étude (sujet de thèse de Ahmad HAMDAN) est d’une part d’étudier des schémas de modulation multi-porteuses ayant des formes d’ondes plus robustes au Doppler que l’OFDM standard, et d’autre part d’étudier des schémas de traitement du signal en réception permettant l’estimation dynamique de ce canal à variation rapide, afin d’en déduire l’interférence, puis la réduire.


 

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