Plateau Technique MONT BLANC
Le plateau technique Mont Blanc est né du projet ACI MEGATOR en 2004. Depuis, il a servit au développement de plusieurs sujets de recherches :
- Télédétection par imagerie satellitaire Radar à Synthèse d'Ouverture (SAR) et optique
- Prévision des risques glaciaires
- Suivi du mentaux neigeux
- Acoustique passive des glaciers
Au cour des années, ce plateau a été utilisé par 11 projets scientifiques (6 Nationaux, 1 Européen et 4 Régionaux), avec 10 Thèses, 3 post-Doc et 9 Masters. Il a été soutenu par la coopération de 8 laboratoires français et plusieurs européens (Italien, Allemand, Norvégien...)
Le site du glacier d'Argentière peut être étudié depuis la surface jusqu'en dessous, via des galeries souterraines. Une société d’hélicoptère est basée en partie basse du lit du glacier (rotations rapides de personnel et/ou de charge) et l'on peut avoir une base de vie, en partie haute, avec le refuge d'Argentière.
Publication depuis 2004 :
25 publications de rang A,
68 communications,
8 interventions dans les médias (Le Monde, Envoyé spécial, fête de la science...).
Aujourd'hui, le plateau technique Mont Blanc a pour responsable scientifique Gabriel VASILE et pour responsable technique Laurent OTT. Il est composé de plusieurs dispositifs expérimentaux pour la caractérisation des matériaux (neige et glace) et plus généralement de l’environnement par télédétection (active et/ou passive) en lien avec l'équipe de recherche SigmaPhy, rattachée à la fédération OSUG. Il s'agit de dispositifs mobiles; barrières acoustiques, analyseur de spectres, de dispositifs fixes; mesures environnementales sur le toit du GIPSA-lab et de dispositifs déportés; mesures GNSS permanentes sur le glacier d'Argentière.
Les études expérimentales sur le traitement des données de télédétection se sont concentrées également sur la maintenance de la station GNSS du refuge d'Argentière. Le but premier du déploiement des stations GNSS permanentes de l'OSUG est de couvrir le Nord des Alpes avec des stations de mesure correspondant aux critères de qualité du réseau EPOS France afin de déterminer le taux de déformation crustale en France métropolitaine. Les stations continues sur le glacier d'Argentière servent de référence pour la calibration de nouvelles méthodes développées en imagerie satellitaire SAR (hal-03791911, hal-02110973, hal-02190357).
Illustrations des différentes expérimentations in situ :
Caractérisation de la neige et de la glace, installation d'une station GNSS (réseau EPOS France), coins réflecteurs, écoute sismique, appareil photo autonome...
Nos capteurs fournissent une référence stable pour la spatialisation les mesures locales en lien avec l'étude d'objets et phénomènes géophysiques tels que les glissements de terrain, l'écoulement glaciaire (blanc ou noir), cadastre et géo-référencement. Dans le cadre des projets AO Dispositifs d'Observation et d'Expérimentation et AO standard du LabEx OSUG, portés par ISTerre (Andrea WALSPARDOFF), nous avons contribué à l'instrumentation glaciaire, ainsi qu'à la prise des mesures GNSS permanentes couplées avec le calcul des déplacements obtenus par l'interférométrie SAR.
Différents modes de transport du matériel en milieu extrême (haute montagne et glaciaire...)
Une belle aventure humaine et un grand merci aux collègues pour leurs participations !!!