Comme la plupart des bivalves, les coquilles Saint Jacques enregistrent dans leurs coquilles les variations de leur environnement, ce qui en fait de précieux témoins des climats du passé. La compréhension des effets du milieu sur leur physiologie est donc essentielle pour interpréter les archives environnementales contenues dans la coquille. Les mécanismes physiologiques et biochimiques en jeu sont très complexes, et leur étude pourrait être complétée par celle de leur comportement, qui est une manifestation visible de la façon dont les coquilles réagissent aux fluctuations de l'environnement.
Une voie originale explorée par une équipe de Gipsa-lab (en collaboration notamment avec l'IEM de Brest) a été ouverte dans ce domaine par les progrès récents accomplis en matière d'acoustique sous-marine passive, approche consistant à analyser les sons sous-marins captés par des hydrophones immergés ; la coquille Saint Jacques est en effet une des sources naturelles de sons dans le milieu marin. Une palette de comportements lui est connue, dont le plus fréquent et un des plus sonores est la fermeture brutale de ses valves ; ce mouvement lui permet d'expulser de l'eau (respiration), des faeces et d'autres substances (excrétion). Cette activité est liée à la qualité du milieu : température, lumière, matière en suspension, nourriture, toxines,…
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